Carnet de route

Randonnée itinérante en Vanoise - Le Tour de la Grande Casse

Le 24/08/2021 par GUILLAUME Marie-Christine

 

Vanoise - Tour de la Grande Casse

Du 2 au 6 août 2021

 

Lundi 2 août : trajet voiture de ROANNE jusqu'à Champagny-le-Haut lieu-dit « le Bois ». Pique-nique tous ensemble puis départ pour le refuge de la Glière à 2010 m d'altitude. Les sacs sont un peu plus lourds que les années précédentes, car, pour cause de Covid, nous devons porter nos duvets.

La montée se fait en grande partie sur une piste, mais on peut parfois couper les virages. Nous avons vue sur la face nord de la Grande Casse, ainsi que sur les sommets de l'Epéna. Il nous faut trois heures pour arriver au Refuge de la Glière. Bières et boissons chaudes sont appréciées, ainsi que la douche. Un grand dortoir nous est attribué et nous avons même droit à des oreillers !

 

Mardi 3 août : dès 6 h, tout le monde ou presque était réveillé. Départ vers 8 h 30 pour monter au Col de la Grassaz, d'où on a une superbe vue sur la Grande Motte, la Grande Casse et l'Epéna. Quelques nuages apparaissent assez vite, la dégradation météo est annoncée pour demain … Nous pique-niquons au bord du Lac Verdet, en compagnie d'un joli troupeau de vaches, un peu envahissantes … Quand nous repartons, le ciel se couvre peu à peu. Nous faisons une petite rallonge en direction du Vallon de la Grassaz puis prenons celle du Refuge du Col du Palet à 2587 m. Nous y arrivons un peu avant 14 h. Nous prenons le temps de poser les sacs et nous repartons pour le Col du Palet et la Pointe du Chardonnet.

Un dortoir est réservé à notre groupe, mais là, pas d'oreillers …

 

Mercredi 4 août : il y a eu de belles averses pendant la nuit … et au réveil, il faut se rendre à l'évidence … il y a peu de chance que nous échappions à la pluie ! Départ à 7 h 30 pour tenter d'arriver à TIGNES – Val Claret en profitant de l'accalmie. Là, nous pourrons nous ravitailler et, éventuellement, récupérer le médicament que Jacques a oublié à la maison … Un premier groupe de quatre se détache pour rejoindre plus directement le GR qui va nous mener au refuge de la Leisse. Les autres continuent jusqu'à Val Claret. Ravitaillement et aussi achat du Dauphiné … non pour avoir des nouvelles fraîches, mais pour avoir de quoi sécher nos chaussures à l'arrivée. Le groupe repart sans Jacques et Marie-Christine, qui doivent descendre à la pharmacie de TIGNES le Lac. Pour tous, la montée se fera en grande partie dans le brouillard et sous une pluie fine mais continue. Sans oublier le froid. Les arrivées au refuge seront échelonnées pour les trois groupes, mais la pluie aura mouillé tout le monde !

Le refuge de la Leisse dépend du Parc de la Vanoise. Trois bâtiments : celui des gardiens et de la cuisine, celui du réfectoire/salle hors sac et un autre pour les dortoirs. Boisson chaude appréciée, mais surtout le poêle qui chauffe la salle de réfectoire ! Gérard, le « grand » du groupe, est désigné d'office pour pendre les vêtements en hauteur, au-dessus du poêle. Les journaux terminent comme prévu roulés en boule dans les chaussures. L'après-midi se passe entre le dortoir et la salle de réfectoire. En raison de la météo, celle-ci est prise d'assaut non seulement par ceux qui dorment au refuge, mais aussi par ceux qui dorment sous tente … Aussi nous nous retrouvons rapidement entre 35 et 45 personnes dans la même pièce, la plupart sans masque, ce qui n'est pas vraiment ce à quoi on s'attendrait en période d'épidémie Covid …

Repas spaghetti/bolognaise bien apprécié, puis nous regagnons rapidement le dortoir.

 

Jeudi 5 août : l'étape du jour étant longue, nous partons à 7 h 45. Il ne pleut plus, mais il fait frais. La journée démarre par une descente suivie d'un grand faux-plat jusqu'au Pont de Croé-Vie. De là, montée jusqu'au Col de la Vanoise. Nous dépassons un groupe de courageux bénévoles qui emmènent en joëlette des personnes handicapées jusqu'au Col. Et le sentier n'est pas facile pour eux !

Nous parvenons au Refuge de la Vanoise (ou Félix Faure) vers 11 h 20 et Bob propose d'y casser la croûte. Les nuages sont bas, on ne voit pas la Grande Casse. Puis, le temps de notre pause, le plafond s'élève un peu et le gardien du refuge conforte Bob dans son idée d'allée jusqu'au Refuge du Grand Bec : il faut 5 heures, mais c'est jouable !

Alors nous repartons, pas vraiment sous le soleil, mais dans un peu plus de clarté quand même. Et là, l'itinéraire devient vraiment intéressant : itinéraire de montagne ! Au départ, on domine le Lac des Vaches, avec les dalles qui permettent de le traverser. Puis, le sentier, qui s'est rétréci, grimpe tantôt dans de la caillasse, tantôt dans une pente d'herbe et nous amène au Chalet des Gardes. Nous enchaînons la montée au Col Rosset, la descente sur l'Ancolie (arrivée du télésiège) et une remontée par un couloir en cours d'équipement par les agents du Parc de la Vanoise. Ils viennent d'installer des chaînes et seules celles de la partie inférieure sont utilisables. Ils nous préviennent de ne pas nous tenir à celles du haut, mais notre moustachu n'a pas entendu et se fait gentiment (mais fermement) rappeler à l'ordre ! Ces agents sont sympas et veillent à ce que tout le groupe arrive sans problème au sommet du couloir. La poursuite jusqu'au Col de Leschaux à 2564 m se fait sans encombre. Mais il est 15 h 30 et la randonnée n'est pas terminée ! Des descentes et des remontées nous attendent encore et nous arrivons au refuge du Grand Bec vers 17 h.

Le refuge est situé dans un cadre magnifique, sur une petite crête.

 

Vendredi 6 août : Départ à 7 h 45 pour une étape pas très longue, mais alpine ! Le sentier est d'abord à niveau. Nous traversons une petite chute de neige gelée (corniche ou névé écroulé?). Enfin nous attaquons la montée au Col des Galinettes. Nous retrouvons les agents du Parc de la Vanoise qui reconnaissent aisément le groupe grâce à notre moustachu ! Facile au départ, la montée, bien ensoleillée, se termine par un passage équipé de chaînes qui demande toute notre attention. Le col est atteint vers 9 h 45. Après une petite pause, nous poursuivons et atteignons le Passage de la Grande Marianne, pas équipé celui-là, mais requérant malgré tout de l'attention.

Nous faisons un arrêt près d'un petit lac avant le refuge du Plan des Gouilles. Le cadre est bucolique et le Mont-Blanc pointe son sommet.

Enfin c'est la dernière descente, certes longue, mais par un sentier bien tracé.

Nous arrivons au Bois à 13 h. D'un commun accord, nous décidons de manger au gîte du Bois, ce qui permet à chacun de se poser et de reprendre des forces avant le trajet du retour.

Une belle randonnée, avec un itinéraire « montagne » apprécié de tous. Merci Bob pour l'organisation et l'encadrement tout au long de ce beau parcours.

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