Carnet de route

cinq "découvertes" du Burlandier ...

Le 15/07/2021 par Michel Druère

Une pluie diluvienne nous a escortés pendant tout le trajet, levant son siège à proximité d'Oyonnax ; protection divine sans doute de Lulu « maître des eaux » qui a décidé de nous accompagner jusqu'à Burlandier afin d'y changer un cadenas rébarbatif. Nous nous pointons équipés et secs devant l'antre merveilleuse. Super, c'est Inès qui se propose de déverrouiller l'entrée et récupérer le fermoir usagé.

Murielle considérant l'orifice trop exigu à son goût, désigne d'office Seb comme « premier de renfougne » ! Suivent Inès derrière sa mère puis Andréa, Nadia et moi dans leur sillage … le terme n'est pas usurpé tellement d’emblée ça mouille fort !

Dès la salle initiale nos corps se déploient et les regards s'affûtent en quête des premières belles concrétions : madone assise ou penseuse … Une galerie de blocs et galets nous conduit au passage bas donnant sur des gours, ou plutôt un lac, sublime ! Pour accéder à la suite royale, un ramping dans quarante centimètres d'eau fraîche s'impose. Murielle et Inès en tête, je m'oblige aussi suivi par Nadia, Andréa et Sébastien plus circonspects ; ça fouette … mais ce que nous contemplons au delà méritait bien une brève « cryo-balnéo » ! Mon phare enlumine un foisonnement de stalagmites torsadées ou non, piles d'assiettes, draperies, fistuleuses et excentriques translucides et bigarrées.

On ne se lasse pas d'évoluer dans un tel décor ; par un gigantesque tunnel blanchi de calcite nous finissons tout de même à buter sur une ultime trémie.

Au retour, la température du bain forcé ne nous incite pas à la flânerie, les poses photos s'abrègent et la faim se fait sentir. Encore un coup d'oeil jusqu'au siphon prometteur (?) puis nous repartons dans le boyau malaisé, voyageant en compagnie d'un loir peu farouche ravi par nos éclairages et se laissant même caresser, sympathique !

Merci Christian pour ton accueil à notre sortie et ton instructif accompagnement.

Le casse-croûte est apprécié sous un beau ciel bleu … moins bleu toutefois que certains genoux et coudes !! :-)

Ambiance familiale pour une journée bien employée (3h30TPST), bref un grand souvenir !

Michel.