Carnet de route

spéléo à Méjeannes Le Clap - Gard
Le 20/02/2022 par Pauline B.
Groupe composé de Audrey, Bruno, Christian, Jean-Christophe et Pauline.
Deux au départ de Roanne, quatre à l’arrivée de Méjeannes-le-Clap après plusieurs étapes covoiturage, la voiture de Bruno, bien remplie et forte de ses 300 000 km nous mène à bon port. Nous retrouvons Audrey au gîte après une petite visite nocturne de Méjeannes-centre conseillé par le GPS de Christian… allez savoir pourquoi, la technologie a ses raisons que la raison ne connaît pas !
À cette période apparemment c'est WE chasse ou spéléo. Nous nous en sommes tenu à la spéléo (et à la cueillette de thym pour Christian !).
Sortie à l’Aven de l’Agas pour le premier jour, objectif siphon. Fraîcheur et soleil au rendez-vous, marche d’approche environ 1 mn et 30 secondes.
Jean-Christophe à l’équipement, secondé par Audrey, nous prépare les deux puits d’entrée (P37 et P80) et leur nombreux fractios pour accéder à la « Salle des repas ». Au menu des coulées calcaires pour les yeux, des ossements (de sangliers sans doute) pour nourrir notre imagination...et un peu de CO2 pour les poumons. Nous reprenons des forces avant de partir à la recherche du chemin qui nous mènera au siphon (et non, tous les chemins ne mènent pas à Rome).
Nous avons arpenté tous les méandres, suivi les flèches, inspecté les signes de passage, pour finalement revenir sur nos pas et retrouver la première intersection. Nous testons un dernier passage au-dessus du méandre d’où l’on venait… c’est la bonne voie, mais la suite nous laisse un peu hésitants. Nous avons le choix entre un passage qui descend et nécessite une corde (pas prévu au programme) ou un autre un peu périlleux sur une coulée traversante pour rejoindre une étroiture… Christian l’a tenté pour nous confirmer que c’était bien par-là…. Mais le temps manque et le souffle se fait court à cause du gaz. Nous rebroussons chemin.
Allez courage, plus que deux puits à remonter. Bruno et Christian au déséquipement. Nous remontons chacun à notre rythme retrouver l'air frais et oxygéné.
Deuxième jour à l’Aven de la Chèvre.
Même météo. Entrée mieux camouflée que l'Aven de l'Agas mais marche d'approche guère plus longue que celle de la veille.
Le puits d'entrée est recouvert de mousse, comme tous les arbres autour, ce qui donne une atmosphère un peu féerique à l'endroit. Nous n'aurions pas été étonné de voir sortir un lutin de sous une souche. Mais revenons à nos mousquetons...
Audrey à l'équipement...Un P37 pour commencer, quelques fractios... nous accédons sans difficulté à la cavité centrale habillée des pieds à la tête par de nombreuses concrétions.
Pour aller plus bas visiter puits et méandres, deux étroitures peu engageantes s'offrent à nous. Celle du haut (testée par Pauline) est censée déboucher sur un ressaut de 5m, au-dessus de la petite salle menant aux puits. Celle du bas (testée par Christian) plus sinueuse et guère plus large est censée déboucher dans la même petite salle aux pieds du ressaut. Aucun des deux n'est allé bien loin… chacune des étroitures abritait une chauve-souris en hibernation…Pas de place pour deux, on n’a pas insisté…
En avance sur le programme nous avons donc profité de l’immense cavité qui s’offrait à nous. Nous avons visité tous les recoins, attirés par la roche scintillante sous nos lumières, tantôt argentée tantôt rosée. Nous avons grimpé sur les hauteurs pour admirer de plus près stalagmites et stalagtites, quelques gours asséchés et une énorme colonne de calcite... fissurée à sa base.
En version courte : petit week-end bien sympathique pour remettre le pied à l’étrier (enfin à la pédale) pour certains et entretenir la forme pour les autres !